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PATRIMOINE CULTUREL

PERSONNAGES CELEBRES

Née en 1899, à Gruissan, elle était la 4ème des 7 enfants du couple François et Françoise Alléon.

Comme dans toutes les familles nombreuses, elle dû apprendre à partager.

Souvent, "pour habiller Pierre, il fallait déshabiller Paul".

Pendant que son père travaillait ou "batifolait" à la carrière de Pech Maynaud, sa mère préparait le maigre menu que devait se partager la famille.

La maison comptait seulement 3 chaises.

Les enfants se relayaient pour prendre leur repas, tandis que leur mère mangeait le plus souvent assise au bord de la cheminée.

Francine vécut sans savoir ni lire, ni écrire, ce qu'elle assumait d'ailleurs sans complexe.

Ce n'est que très tard que sa petite fille Roseline lui apprit à écrire "Bras" au lieu de signer d'une croix !

"Bras" c'est le nom que lui donna Joseph en l'épousant en 1917.

Celui-ci décèda à l'âge de 30 ans, non sans en avoir profité.

Il laissa une jeune veuve avec 3 enfants Albert, Jean et Francis.

Mais il laissa aussi le souvenir amer d'un mari volage.

Francine habitait 5 rue Passenaud et gardait Baptiste "Lou Fat" qui résidait juste en face.

En reconnaissance, il lui laissa cette maison en héritage.

Elle y vivra un temps avant de la vendre et s'installer rue Espert dans la maison du Perruquier, son aïeul Augustin Journes.

Elle s'employa à élever dignement ses enfants.

Elle fit d'abord entrer Albert son fils aîné, aux salin du midi.

Auparavant, elle s'était fait connaître en travaillant ponctuellement pour la compagnie, en cousant des sacs de jutes destinés à transporter le sel.

Elle arrondissait ainsi les fins de mois.

Et attention, elle savait compter !

Plus tard, Francis dit "Bouboule" et jeanot vont rejoindre Albert aux salins.

Ils y resteront jusqu'à leur retraite.

Femme de caractère, elle avait des qualité insoupçonnées.

Cf : Mignard Nicolas - Le Cercle Généalogique Gruissanais.
F. G.