PATRIMOINE CULTUREL
PERSONNAGES CELEBRES
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André Alléon
1929 - 1985
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Fils de Faldoni Alléon et Celeste
Tessière. |
A sa naissance, le 24 janvier 1929, sa tante
Andréa Batut (née Alléeon) est mourante. |
Quand Faldoni va déclarer son fils en Mairie, il lui donne naturellement
le prénom d'André en hommage à sa soeur qui décèdera
6 jours plus tard. |
Marcelle, la soeur d'André à 2 ans. |
Cette année là, 5 oncles et cousins vont s'illustrer
dans l'équipe de l'Aviron
Gruissanais en devenant champion du Languedoc 2ème série.
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En 1931, André a tous juste 2 ans quand sa mère décède
en couche de 2 jumeaux morts nés.
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En 3 ans, papé François et mamé Françoise
comptent 8 jumeaux petits enfants orphelins de père et de mère. |
André grandira donc chez zux, tandis que son père ouvrier
agricole à Tintaine pour subvenir aux bessoins de ses enfants. |
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Sous l'occupation allemande il se réfugie avec son père
à Cruscade. |
A la libération, André a 16 ans et commence à effectuer
de petits boulots ... |
Aux vacances, il retrouve son cousin Henri Alléon descendu
de Paris avec ses parents Auguste et Claire.
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En 1947, il a 18 ans quand il fait des merveilles sur le terrain de
rugby, en intégrant l'équipe de l'Aviron Gruissanais. |
Le 7 février 1948 André (19 ans) épouse Jeannine
Martrou (17 ans) alors que leur premier bébé est en route. |
Leur garçon naîtra le 28 août de la même année,
et portera le prénom de son père, André. |
En 1949 décède sa soeur Marcelle. |
En 1950 André (21 ans) remporte le challenge républicain
avec l'Aviron Gruissanais, mais une autre performance est en train de
se préparer. |
La pilule n'existant pas, Jeannine étant très féconde
et André très amoureux, les années 50 vont être
très prolifiques côté naissances. |
Trois filles en 3 ans : Marcelle (1950), Céleste (1951) et Marie
Jeanne (1952) portent respectivement les prénoms de sa soeur,
de sa mère et de Jeannine. |
Après une pause de 4 ans une nouvelle vague de naissance déferle
dans la famille : Simon1956), Françoise (1958) et Henri (1961)
portent respectivement les prénoms du beau père, de la
grand-mère et du cousin d'André. |
Avec 7 naissances à terme en 13 ans, André et Jeannine
"battent le record" de papé François et mamé
Françoise (7 naissance à terme en 19 ans). |
En ce temps là, André se rend à mobylette à
Pech Rouch où il est ouvrier agricole. |
Ce n'est que plus tard qu'il rentrera à la Mairie de Gruissan
pour occuper le 1er emploi de gardien de la paix. |
Il côtoie les gendarmes de Gruissan qui l'arrête de temps
en temps pour discuter tout naturellement, alors qu'il est en train
de rouler sans papier, vu qu'il s'exerce pour obtenir son permis de
conduire ! |
En 1960, il a 31 ans, joue encore au rugby et remporte avec l'Aviron
la coupe du Languedoc. |
Pas bricoleur pour un sou, sa vie il la passait à l'exterieur
de la maison, à la chasse ou à la pêche à
"l'épervier".
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Il pouvait passer des journées entières à la plage
avec toute sa famille. |
Il y ramassait les "tenilles". |
Il était fidèle à ses amis, Jurado, Labatut Simon
... se rendait voir les matchs de rugby à Narbonne avec Marcel
Codorniou. |
Il aimait lire les romans policiers. |
Il menait une vie simple qu'il aimait à partager avec sa famille. |
"Une table et une chaise, j'en ai assez" disait-il souvent. |
Il aimait faire table longue. |
Les repas de famille se terminaient souvent en chansons mais aussi par
un petit verre de rhum ou un pruneau à l'armagnac qu' André
affectionnait particulièrement. |
Très bon danseur, il emmenait valser Jeannine au 1er étage
du Café de la Paix. |
Tolérant avec ses filles, André était plus strict
avec ses garçons. |
"Testut", il voulait souvent avoir raison et disait souvent
: "Vous ne valez pas les ongles qu'elle se coupe !". |
Di tempérament, André en avait, mais il pouvait se montrer
sensible. |
C'est avec émotion qu'il lui arrivait de penser à sa soeur. |
Il la rejoindra trop tôt quand il décèdera le 21
avril 1985. |
Il avait tout juste 56 ans. |
Cf : Mignard Nicolas - Le Cercle Généalogique Gruissanais.
F. G. |