PATRIMOINE NATUREL
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Faune |
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Terrestre |
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L'argiope : Il n'existe deux argiopes, deux belles araignées, à tendre leur toile dans la garrigue, entre les buissons : L' "Argiope fasciée" (Argiope bruennichi) striée de jaune et de noir, ou l' "Argiope lobée" (Argiope lobata), facilement reconnaissable à son corps crénelé. Spectaculaires par leur taille, mais pas vraiment dangereuses ... |
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Cagaraulette : Cest le nom local et issu de l'occitan cagarauleta désignant de petites espèces d'escargots. Ici la cagaraulette est en fait le "limaçon de pise" (Thebapisana), petit gastéropode de couleur claire, aux dessins variables, très abondant dans les garrigues ou les friches. Ces escargots de petite taille (1,5 cm) ont pour habitude de se réunir en grappes compactes sur divers végétaux, avec une prédilection pour le fenouil. Ce comportement s'explique par la nécessité pour ce mollusque de se mettre ainsi, particulièrement en été, à l'abri de la chaleur dégagée par la terre, en prenant de l'altitude. Ils redescendent la nuit, à la fraîche, pour se nourrir. Les cagaraulettes ont fait pendant longtemps partie du menu des gruissanais, car on peut les consommer cuites avec un peu de sauce tomate, et beaucoup de . . . patience. |
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Chauve-souris : Ce petit animal nyctalope aux moeurs nocturnes a servi de repoussoir à des générations d'hommes mal informés et continue toujours à susciter une crainte qui n'a aucun fondement. Au contraire, son comportement exclusivement insectivore est d'une grande utilité. Dés la nuit tombée, on devine son vol silencieux depuis le printemps jusqu'à l'automne. Il niche dans des ruines ou des grottes et est en voie de régression en raison de la disparition de son habitat. C'est pour cette raison qu'il vaut mieux éviter d'aller déranger, entre autres, la colonie qui vit dans la grotte située sous la chapelle des Auzils. Sa protection devrait être, à l'avenir, mieux assurée et ce lieu protégé du vandalisme. La L.P.O. (bien que cette animal ne soit pas un oiseau mais un mamifère) organise chaque été une "nuit de la chauve-souris" ; on peut se renseigner auprès de cette association. |
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le Cheval : Victimes de la mécanisation, ils ont disparu, les bons gros chevaux de trait qui pendant des décénnies ont labouré les vignes du Languedoc. Leur beau collier de cuir, fierté des bourreliers d'antan, ont fini dans les brocantes, pour servir de faux décor rustique aux résidences secondaires. Quelques viticulteurs, notamment en culture biologique, les réintroduisent dans de rares exploitations du Midi, mais ce renouveau est encore timide. Le cheval de monte cependant a refait son apparition par le biais du tourisme et des loisirs. L'équitation se pratique à Gruissan dans quelques "ranch", comme "Ranch de la Clape" entre autres, qui fonctionne toute l'année sur la route de Narbonne Plage. |
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la Cigale : Que serait la campagne méditerranéenne l'été, sans les cigales ? Gruissan possède une importante superficie de pinède et de garrigue qui, dés le début de l'été, bruissent du chant lancinant de ces insectes homoptères. Mais connaît-on vraiment la vie de cette héroïne brocardée par Monsieur de La Fontaine, meilleur fabuliste que naturaliste. Il n'est pas rare de les entendre qualifier de . . . grillons. Il faut savoir que le "chant" n'est émis que par le mâle, qui "craquette", installé de préférence sur une branche, ou un tronc d'arbre, sans dédaigner pour autant d'autres perchoirs comme ceps de vigne, arbustes, poteaux, murs, etc . . . Le rostre corné dont elles sont dotées leur permet de prélever la sève qui assure leur nourriture, sans porter aucun préjudice à la plante ponctionnée. La femelle pond des oeufs, donnant naissance en automne à des larves, qui vont rapidement s'enterrer, et rester sous terre plusieurs années pour y subir quatre mues. La cigale est en fait, pendant longtemps un insecte souterrain, on pourrait même dire tellurique et qui semble sensible aux énergie terrestres. On le constate par l'emplacement des galeries creusées dans les terres les plus dures. La larve y vit à des profondeurs variables et n'en sort qu'à la mi-juin, souvent la nuit, ou au petit matin. Elle s'accroche à une brindille ou une écorce d'arbre, le dos de l'enveloppe de chitine s'ouvre, et l'amigo, l'insecte parfait en sort. Sa couleur est alors celle des végétaux au milieu desquels elle émerge, vert tendre, comme pour accentuer cette connivence entre végétal et animal. Peu à peu elle va prendre du soleil la teinte sombre qui sera la sienne jusqu'à sa mort, à la fin de l'été. |
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Cochenille : Ces petits insectes homoptères dont seul le mâle est ailé, sont bien connus en agriculture où ils ont une mauvaise réputation légitime en raison des dégâts qu'ils occasionnent. Citons la "fumagine" de l'olivier provoquée par un champignon se développant sur le miellat de ces insectes. Dans la Clape, Madame Kermococcus vermilio est à l'origine d'une industrie locale qui fut longtemps florissante. La femelle, piquant les feuilles du chêne kermès, entraîne le développement d'une galle rouge vif. Le colorant extrait de cet insecte, utilisé dans les pays du Maghreb, en particulier pour teindre les chéchias, a été aussi exploité ici durant des siècles, pour les bessoins des teinturiers et de la médecine. |
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Fourmillon : Le "fourmillon géant" (Palpares libelluloides) est un magnifique insecte que l'on croise parfois dans la chaleur des garrigues en été. Impossible de le confondre avec une libellule grâce aux antennes qui couronnent sa tête. Doté de quatre grandes ailes finement nervurées et marquées de taches brunes, il se déplace d'un vol désordonné au-dessus des herbes. Si l'insecte adulte ne vit que quelques semaines, sa larve a une existance de deux années. Contrairement à l'espèce Myrmeleon formicarius, cette larve ne creuse pas de cratères, mais entraîne ses proies dans un terrier. |
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Gecko : Si vous apercevez sur le mur de votre jardin, ou parfois même à l'interieur de votre demeure, une sorte de lézard trapu d'une quinzaine de cm au corps couvert d'écailles pointues, pas d'affolement. Il s'agit probablement d'un "gecko des murailles" (Torentola mauritanica), encore appelé "Tarente". Il est totalement inofensif. Si vous avez la patience de l'observer, s'il reste chez vous plusieurs jours, vous le verrez changer de couleur selon sa température ou les endroits qu'il fréquente. Sombre quand il est au soleil, il devient clair dans l'obscurité. Ses larges pattes garnies de lamelle adhésives lui permettent de grimper sur toutes les surfaces. Si vous ne le chassez pas, il vous débarrassera efficassement et discrètement des araignées, ou autres petits insectes. Son travail terminé il disparaîtra comme par magie . . . |
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Graphosome : Vous repérez facilement ce bel incecte rouge vif sur les inflorescences de fenouil ou plus largement de nombreuses ombellifères. L'espèce la plus répendue dans le Midi est le Graphosome ponctué (Graphosoma semipunctatum) de graphos = j'écris et soma = corps, en raison des dessins noirs dont il est couvert. Peu farouche il se laisse photographier, si vous souhaitez faire un beau cliché en couleurs complémentaires. |
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Graphosome d'Italie
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Graphosome ponctué
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Lézard : Parmi les particularités de l'erpétofaune il est nécessaire de signaler dans la guarrigue gruissanaise la présence toujours impressionnante du lézard ocellé (Lacerta lepida). C'est le géant des lézards d'Europe ; il atteint la taille de 90 cm. Son corps est trapu, sa queue relativement courte, et ses membres robuste. Le dos est vert-brun ou brun-roux ainsi que les flancs sur lesquels sont visibles des taches bleu azur bordées de noir. Il vit dans les murs de pierres sèches et les taillis, se nourrissant d'insectes, de petits vertébrés ou de fruits. Il faut signaler qu'il est totalement inoffensif pour l'homme, mais qu'attaqué ou agressé, il se défend en mordant cruellement. Menacé par l'homme (voitures), ses prédateurs sont la couleuvre de Montpellier et certains rapaces. |
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Moustique : Pendant longtemps ce petit insecte à rendu les côtes lagunaires du Languedoc-Roussillon tristement célèbres. En effet au XVIII ème siècle encore, le paludisme ravageait les villages côtiers. Il était transmis par les Anophèles véhiculant le Plasmodium, organisme unicellulaire vivant dans le sang et déclenchant des crises de fièvre. Les thérapeutiques et surtoutl'amélioration des conditions de vie ont mis fin à ce fléau. Cependant demeurait le harcèlement permanent qu'il faisait subir aux autochtones comme aux voyageurs. L'aménagement touristique passait impérativement par son éradication, ce qui fut entrepris dans l'Aude à partir de 1963. Cette action se poursuit actuellement par l'intermédiaire de l'E.I.D. (Entente Interdépartementale pour la Démoustication) regroupant les départements de l'Hérault, du Gard, des Bouches du Rhône, de l'Aude et des Pyrénées Orientales et contrôlant plus de 1 000 hectares de zones marécageuses. L'action de l'E.I.D. s'étend également à des opérations de préservation et de valorisation des milieux naturels, comme la restauration des cordons dunaires, prévenant ainsi l'inondation des marais, lieu de prédilection du développement des moustiques. Sont aussi visée les eaux stagnantes pour les mêmes raisons. En fait, il existe plusieurs espèces de moustiques sur le littoral, mais deux sont particulièrement désagréables. On pourrait presque dire qu'il existe un moustique des villes et un moustique des champs. Le Culex citadin (Culex pipiens) a une prédilection pour les eaux stagnantes où ses larves sont reconnaissables au siphon respiratoire qui prolonge l'abdomen. Il a aussi une activité hivernale. Le moustique des champs, pardon, "des marais" (Aedes caspius) se reproduit surtous dans les zones marécageuses où, durant leur période d'assèchement, il pond ses oeufs. Ceux-ci éclosent, parfois très rapidement, à la moindre submersion. Dans les deux cas ce sont exclusivement les femelles qui piquent, car le sang leur est nécessaire à la maturation des oeufs. |
Moustique citadin Moustique des marais Larve de moustique |
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Mouton : Lélevage du moutona été effectué à Gruissan depuis des temps immémoriaux. Ce n'est que ces dernières décennies qu'ont disparu les derniers troupeaux. Dés le Néolithique, la Clape a commencé à perdre sa couverture végétale au profit de diverses exploitations (bois, charbon, etc...) et les pâtres ont achevé la déforestation car ils avaient intérêt à faire disparaître le stade arbustif. Ils ont semé le feu qui après son passage ne laisse qu'une lande herbeuse à Brachypode, l' "engressa motons". La destruction du kermes aux feuilles trop coriaces pour les moutons a grandement favorisé l'érosion. Le surtâturage a entrainé la disparition de certaines espèces et le développement de celles refusées par les moutons, accélérant de ce fait, la dégradation de la garrigue. C'est ainsi qu'on pu se développer Asphodèles, Euphorbes, Genêts scorpion, Panicauts, ou espèces à rhizomes, bulbes, tubercules qui resistent mieux à l'arrachage et au foulement. Le village disposait aussi de grande étendues couvertes de végétation halophile qui ont beaucoup été utilisées pour le pacage. Les archives de la commune portent encore la trace de l'attachement des Gruissanais à ces espace par le refus de la population au 18 ème siècle de les voir consacrées à l'industrie de la soude. On pensait que le pâturage dans ces près salés contribuait à une meilleure qualité de la laine. L'élevage du mouton a ensuite régressé au profit de la vigne et a fini par disparaître aussi par manque de rentabilité. L'envahissement anarchique du pin d'Alep et le développement du Brachypode rameux sont à mettre au compte de l'abandon du pastoralisme. |
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Paillasse : Dérivé probablement de l'occitan palhassa, qui a de multiples définitions , ce mot sert à désigner les cloportes qui abondent dans les lieux humides. Grâce à leurs sept paires de pattes, ils se faufilent rapidement sous les pierres, dans les rues, et n'en sortent qu'à la faveur des averses. Ils viennent alors se nicher dans les fenêtres, sous les portes et entrent dans les maisons, d'où ils sont délogés par les ménagères à grand coup de balai et force imprécations. Dés qu'on les touche ils se mettent en boule parfaitement sphérique et peuvent ainsi rouler comme de petites billes, protégés par leur carapace de chitine. De la famille des Isopodes - sous ordre des crustacés - le Cloporte est un isopode terrestre, il en existe d'autres espèces en bord de mer. Le plus courant dans les rues de Gruissan est Armadillidium granulatum, très commun en zone méditerranéenne. |
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Scolopendre : Sous le terme assez vague de "Mille pattes", le language courant regroupe un certain nombre de petits animaux dits Arthropode, au corps constitué de nombreux segments portant chacun une paire de pattes. Il en existe beaucoup mais on en repère deux, faciles à repérer. Sous les pierres de la garrigue se cache le plus volumineux et le plus dangereux, la "Scolopendre ceinturée" (Scolopendra cingulata) d'environ 10 cm de long, à la morsure très douloureuse. Elle ne vous agressera pas, mais n'aller pas la chatouiller. Dans la campagne gruissanaise elle est de couleur jaunâtre, mais peut être plus sombre ailleurs. Sur les murs intérieurs de votre maison, évolue parfois la Scutigère (Scutigera coleoptrata), plus fine et plus mobile qui, si vous acceptez sa présence, nocturne et discrète, éliminera les araignées avec qui elle ne fait pas bon ménage. |
Scolopendre ceinturée Scutigère |
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Scorpion : Mal aimé en raison du lourd symbolisme qui s'attache à lui, cet animal tenant la 8ème position dans le zodiaque, inspire la répulsion à bon nombre de gens. Cette réputation est due en grande partie à la dangerosité des scorpions africains et des légendes dont on les entoure. Nos deux scorpions autochtones, sans être inoffensifs, ne doivent inspirer aucune crainte. Le plus gros, le "Scorpion languedocien" (Buthus occitanus) de 5 à 7 cm, jaune, se tient terré le jour, sous les pierres de la garrigue, loin des habitations. Il ne pique que s'il est dérangé ou agressé ; sa piqûre sans être dangereuse, est douloureuse. Le "Scorpion noir à queue jaune" (Euscorpius flavicaudis), de plus petite taille, a une prédiction pour les habitations, les vieux murs, les endroits humides. Si vous acceptez la cohabitation, il vous débarrassera efficassement des cafards ou insectes rampants. De plus il est inoffensif. |
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Serpent : Depuis Adam et Eve le serpent cristallise une haine atavique difficile à éradiquer chez bon nombres de personnes. Tous ces Ophidiens ne sont pourtant pas dangereux et certains ont même un rôle bénéfique dans la nature. Eliminons tout de suite le plus redoutable de tous : la vipère, qui jusqu'à plus ample informé, est absente des environs de Gruissan. Restent quelques espèces inoffensives, comme la "couleuvre vipérine" (Natrix maura) qui vit à proximité des plans d'eau où elle chasse les batraciens ou poissons. Elle est parfois prise pour une vipère. On rencontre également la grande (elle peut approcher les 2 mètres) "Couleuvre de Montpellier" (Malpolon monspessulanus) qui est souvent, le long des routes, victime des automobilistes. Ces deux espèces ne présentent aucun danger pour l'homme. |
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Sphinx : Les chenilles ont très mauvaise réputation, et l'on préfère ne pas les voir se promener dans les jardins. On y trouvera peu celle de ce papillon nocturne appelé : "Sphinx de l'Euphorbe". On la rencontrera surtout dans la garrigue où elle est le seul animal à se nourrir de cette plante spéciale qu'est l'Euphorbe, dont tous les tissus sont imprégnés d'un latex blanc, toxique pour les autres animaux. Les chenilles des Sphinx sont caractéristiques, volumineuses, sans poils, avec souvent des aches ocellées et surtout une corne recourbée à l'arrière du corps. Celle du Sphinx de l'Euphorbe, consomme la grande Euphorbe Characias, ou l'Euphorbe des sables, près de la mer. Elle ne passera pas inaperçue en raison de sa somptueuse livrée rouge, noir et jaune, qui en fait un bijou ambulant. Quand elle est occupée à brouter son végétal exclusif, elle posera sans problème, pour les photographes. |
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Xylophage : Les insectes xylophages (xulon = bois) se nourrissent de bois, le creusent ou le rongent. On connaît bien les redoutables termites dont le passe temps favori est de grignoter les poutres. Il en existe beaucoup dans les vieilles maisons du village. Dans la clape les dégâts commis par un autre xylophage, le Bupreste se repèrent sur les chènes verts, aux nombreux rameaux morts et secs dont la couleur rouille tranche sur le vert du feuillage. C'est cet insecte (Coroebus fasciatus) qui en est responsable ; sa larve creuse des galeries sous l'écorse. On la découvre parfois en cassant la branche attaquée. |
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Xygène : Les Xygènes sont de petits papillons volant le jour, dont il existe plusieurs espèces. Ils sont facilement reconnaissables à leur forme caractéristique et aux taches de couleur (souvent rouge et bleu) qui parsèment leurs ailes veloutées. Peu farouches, ils se laissent facilement photographier. Peut-être se sente-ils à l'abri des prédateurs (oiseaux) en raison de leur goût peu apprécié, et surtout de leur toxicité. On peut en voir principalement sur les Papilionacées, particulièrement le Dorycnium. |
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Cf : Gruissan de A à Z de Jean-Claude COURDIL |
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Belette : Petit carnivore de la famille des nuistelide au pelage fauve sur le dos et ventre blanc, se nourrit en saignantsa victime et boit son sang, mange aussi les oeufset certains insectes. |
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Chat : Mammifère carnivore de la famille des félidés, très nombreux dans la commune particulièrement à l'Ayrolle, barraques des pêcheurs où ils laissent les chats en liberté pour se proteger des rats qui déteriore leurs filets pe pêche. |
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Chevreuil : Capreolus de Capra chèvre, la femelle est la chevrette, le petit le faon, très recent sur la commune, vient de la réserve de Saint Lucie en passant le long du canal de la robine, les salines de Campignol, les Pujots. |
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Ecureuil :
Scurolus Omamifère, rongeur arboricole au pelage roux se nourrissant surtout de graines et de fruits secs, de la famille des ecuirides, en très fortes diminution depuis la nitification de l'aigle de bonelly dans la commune. |
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Hérisson : Insectivore, en petit nombre dans la commune mais semblerait très sensible à la nourriture qu'il trouve dans les espaces vert, escargots, petit reptiles, mollusques et serait en très légère augmentation. |
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Loutre : La loutre a disparu de la commune depuis 1949, dernière prise par un chasseur dans l'étang de Campignol, pourrait être à nouveau introduite, vu que l'étang est devenu une réserve aquatique naturelle. |
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Lapin : Lapereau ou lapin de garenne, peu nombreux depuis la Mixo et le virus H.D |
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Putois : Famille des nustélidés, carnivore des bois, s'attaquant aux animaux de basse cour, aux nid du gibier, détruissant des couvées entières. |
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Taupe : Mammifère presque aveugle, insectivore, de plus en plus rare dans la commune à cause des traitement de desinfection des sols, vignes, jardins, espaces verts, etc... |
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Rat : Originaire d'Asie, de la famille des nuridés, très nombreux dans le port, se nourrissant en partie de poissons rejeté par les pêcheurs (poissons abîmés par les filets ou de trop petite taille). |
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Ragondin : Mammifère rongeur, originaire de l'Amérique du Sud, de moeurs aquatiques, à la fourrure estumée, long de 50 cm, a colonisé le département après les grandes innondations du Gard, de l'Hérault et de l'Aude a trouvé refuge dans les digues, et marais, les berges du canal du midi, dans les ports. Ou il fait des dégâts en creussant des longues galeries. |
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Renard : Famille des caridés, mammifère carnivore, grand destructeur d'oiseau et de petits mammifères se nourrit aussi de gibier : lapins, perdrix, oeufs et même de poissons et de petits crabes péché dans les salines. |
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Sanglier : De la famille porcus porc, la femelle est la laie, les petits les marcassins, se nourrit sur les récoltes, raisins, mais, fruits, glands, racines et même des oeufs sur les nids, au sol aussi de petit lapereau. Les sangliers sont très nombreux dans le département, il se chasse en battus du mois d'août à fin janvier. |
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Lièvre : Mammifère de la famille des léporidés plus spéciffiquement des lagomorphes. La femelle du lièvre s'appelle la « hase » ; le petit du lièvre s'appelle le « levraut », natif du pays, mais souvent croisé par l'apport de lièvres des pays de l'Est. |
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Cf : Texte de Louis Monié F. G. |