Histoire :

Lancé le 23 avril 1924 par les Ateliers et Chantiers de la Gironde à Bordeaux.

Presque identique à l'ATHOS II dont il ne diffère extérieurement que par des cheminées plus massives (mais l'ATHOS II est propulsé par des turbines et non une machine à triple expansion).

Affecté à la ligne d'Extrême Orient jusqu'en 1936, premier départ de Marseille le 26 août 1925, puis sur celle d'Indochine après 1938.

Le 22 septembre 1939, il fait partie du convoi L1, de retour du Levant, qui croise dans le noir total le convoi L3 cheminant en sens inverse et qui entraînera le grave abordage entre CHENONCEAUX et MARIETTE PACHA.

Lui même évite de justesse un abordage avec le contre-torpilleur VAUTOUR.

En novembre, il rapatrie sur la France près de 5000 soldats coloniaux d'Indochine.

En juin 1940, se retrouve bloqué par l'armistice à Saigon.

Il assure alors la ligne Saigon-manille-Shangai, et un voyage sur Madagascar.

En octobre 1941, il subit un incendie à Shangai, puis est immobilisé à Saigon à partir de novembre 1941.

Réquisitionné par les japonais le 2 juin 1942 qui le nomment TEIKO MARU.

Appartenant en théorie à la Teikoku Senpaku, il est géré en fait par la Nihon Yusen.

Allant de Manille à Singapour, il est torpillé dans le Pacifique, à l'est de Bornéo, au delà des îles Natuna (3°10 N - 109°15 E environ) le 22 février 1944 par le sous-marin américain USS PUFFER, faisant 199 morts japonais.

L'épave a été retrouvée récemment, couchée sur le côté, dans des fonds de 67 à 72 mètres à la visibilité médiocre.