Sommaire / Patrimoine culturel / Histoires et historiens / Barberousse / Origine des "Barberousse"

PATRIMOINE CULTUREL

Histoires et historiens

 

Origine des "Barberousse"

Sous le règne de Bajazet II qui monta sur le trône ottoman en 1482 étaient nés dans l'île Mételin (antique Lesbos) quatre enfants dont les deux derniers portaient en eux le génie qui fait éclore les grandes destinées

Le père Yakoub d'Yenidjewardar, ancien spat, puis dans la marine à un poste important, s'expatrie par crainte d'un châtiment pour délit, se fixe à Bonava dans l'île avec une barque fait un petit commerce.

Il meurt sans fortune.

De son mariage avec la veuve d'un prêtre grec il eut d'abord deux filles élevées dans la religion chrétienne, l'une se fit religieuse, puis, quatre fils, Elias, Isahac, Haroudj et kheïr Eddin (Elias étudia le Koran, Isahac se fit charpentier, Haroudj matelot et Kheïr Eddin potier) ... Haroudj doué d'une ardente imagination se rendit à Constantinople et devint "comite", surveillant des forçats sur une galère turque. Elias le suit et dans une rencontre avec les chevaliers de Rhodes, il sera tué au combat et son frère Haroudj sera prisonnier des chrétiens attaché au banc des rameurs.

Faisant le muet, ignorant son nom les chrétiens le surnomèrent Barbe-rousse à cause de la couleur de sa barbe et de ses cheveux.

Après deux ans d'esclavage, profite d'une nuit de tempête, brise sa chaîne et nage jusqu'au rivage ; se cache, trouve un protecteur, puis se rend à Constentinople.

D'abord portefaix puis timonier à bord d'un brigantin, c'est l'histoire de Barberousse I qui commence.

Cf : G.R.A.S.G. - Gruissan d'Autrefois n° 26 - Léon Milhé.
F. G