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PATRIMOINE CULTUREL

Histoires et historiens

 

Haroudj dit Barberousse 1er

A bord du brigantin, Haroudj, le timonier, provoque la révolte, tue le chef, prend le commandement et se dirige vers les côtes d'Afrique.

A l'île Lesbos il embarque ses frères Isahac et Kheïr Eddin, promettant à celui-ci le commandement du premier bateau capturé.

A peine remis à la voile ils s'emparent d'un galiote turque.


galiote turque

Après une lutte sanglante ils capturent un gros navire qui transportait à Naples trois cents Espagnols comprenant soixante nobles et un riche butin.

Les trois bâtiments entrent en triomphe dans la rade de Tunis.

Haroudj habille somptueusement les captifs et les offre au sultan : un cortège défile dans toute la ville, les esclaves en tête avec les belles filles pour le sérail.

Les cassettes d'or et de bijoux portées par les pirates sont déposées au pied du sultan.

Après deux mois de repos et de plaisir Haroudj, au service du sultan, recommence ses expéditions.

Il se brouille avec le sultan qui, sur le butin, veut s'attribuer la part du lion.

Il fait alliance avec d'autres corsaires et c'est l'aventure vers les côtes Italiennes.

Il s'empare de deux galère du pape et ce succès lui crée une réputation colossale.

Il se réconcilie avec le sultan qui lui donne deux navires tunisiens.

L'intrépide corsaire entouré de ses frères et de robustes corsaires turcs va lutter contre les Espagnols.

Dans le combat, le bras fracassé par un boulet de canon, il es emputé et donne le commandement à son frère Kleïr Eddin.

Les pirates attaquent l'île de Minorque, ravagent le château, font des prisonniers.

Chargé de riches dépouilles, Kheïr Eddin en offre la moitié au sultan en charge de soin que nécessite la santé de Haroudj.

Celui-ci, guéri par des chirurgiens d'Orient, avec un bras d'argent qui se mouvait par des ressorts artistement combinés, reprend le commandement.

Pour les marchands d'Europe qui fréquentaient Tunis il était le fléau de la mer et l'éffroi qu'inspirait son nom se réveilla.

Chef de douzes vaisseaux, Houradj libère Alger en chassant les Espagnols et devient le maître impitoyable de la ville.

Un débarquement Espagnol fut un désastre pour la flotte Espagnole et la réputation de ce Barberousse 1er est à son comble.

Image presque surnaturelle de ce chef pirate de taille moyenne, aux yeux vifs comme l'éclair, le nez aquilin, la barbe rouge et le teint basané.

Pendant que kheïr Eddin est à Alger, Haroudj occupe Elemcen mais les Espagnols marchent sur la ville.

Avec une centaines de Turcs fidèles il est surpris et poursuivi par une colonne Espagnole supérieure.

Ils sont cernés est massacrés.

Le porte enseigne Don Garcia tranche le col de Haroudj.

Tué en mai 1518, à 44 ans, sa tête plantée sur un drapeau ira de Oran en Espagne "où ces hideux trophée, traîné de ville en ville excitait encore l'effroi des populations". (P. Christian dit : "sa veste d'or en velours cramoisi broché d'or est au monastère St-Jérôme à Cordoue").

L'Europe chrétienne respire, peu de temps, car Kheïr Eddin plus heureux que son frère sera vainqueur de Charles Quint et chef des flottes de l'Empire Turc, viendra à Toulon...

Cf : G.R.A.S.G. - Gruissan d'Autrefois n° 26 - Léon Milhé.
F. G